Zurich Financial Services a présenté début janvier une «initiative climatique». Sa portée reste cependant pour ACTARES encore trop restreinte.

Les entreprises peuvent faire beaucoup pour la protection du climat. Elles peuvent économiser l’énergie dans leurs activités propres, et veiller ainsi à réduire les émissions de CO2 dans toute la chaîne de leurs activités, de leur approvisionnement à leur clientèle. Le personnel peut être influencé par des mesures incitatives. Il ne faut pas sous-estimer l’influence politique des entreprises et de leurs associations: elles peuvent freiner ou encourager une politique climatique efficace.

Retard sur la concurrence

Lors des assemblées générales de 2007 et 2008, ACTARES a soulevé la question de l’étendue insuffisante du champ d’application des mesures climatiques de Zurich Financial Services, très en retrait par rapport à des entreprises similaires: rabais sur les primes pour les véhicules peu polluants, incitation du personnel dans le choix de ses moyens de transport et de sa consommation. En outre, la position importante de Zurich dans le marché immobilier et hypothécaire lui donnerait la possibilité d’appliquer à ses propriétés et à celles qu’il finance des mesures d’économie d’énergie.

Politique de blocage

En tant que membre de l’association faîtière economiesuisse, Zurich est coresponsable de sa politique de blocage. Il serait plus constructif de collaborer par exemple avec «Öbu», le Réseau suisse pour une économie durable.
ACTARES aimerait mieux connaître les mesures par lesquelles l’initiative climatique va être concrétisée. Les questions qui n’ont reçu que des réponses insatisfaisantes en assemblée générale vont être reposées par courrier. Dans le prochain rapport d’activités, nous verrons si les belles paroles auront été suivies d’actes!